MON PARCOURS

De par ma formation, je suis ce que l’on appelle un haut fonctionnaire, puisque, tout juste sorti de l’Ena, j’ai débuté ma carrière dans le corps préfectoral avant de rejoindre le ministère des Finances. Mais mon parcours est d’abord marqué par l’amour de la Culture, qui est pour moi le meilleur antidote au pessimisme. Conseiller à Matignon, j’ai participé à élaborer la loi mécénat pour sauver notre Patrimoine. Président de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, j’ai défendu une vision humaine, écologique et esthétique de la ville de demain, combat que je poursuis, en tant qu’élu, en misant sur le développement urbain harmonieux et la démocratie locale à Versailles. Adjoint puis maire de cette ville, j’ai créé en 1996 le mois Molière, l’un des plus importants festivals de théâtre d’Île-de-France. Député des Yvelines, je me suis battu pour défendre les budgets et l’ambition culturelle de la France, mais aussi libérer l’énergie créatrice, notamment au niveau local. Car c’est l’amour du beau et une culture partagée par tous qui seuls pourront nous unir.

François De Mazières 
Député-Maire de Versailles
Février 2017
© bertrand desprez

Temps forts

Parcours détaillé

Carrière politique

Entre 1995 et 2008, je suis adjoint au maire de Versailles (UDF), chargé de la Culture.

En 1996, je crée « Le Mois Molière », avec l’aide de 200 bénévoles. Je dirige depuis ce festival dont j’assure la programmation théâtrale.

Je me présente aux élections municipales à Versailles avec une liste formée de membres de la société civile, de militants de l’UMP, du Modem et du Nouveau Centre. Une de mes motivations est le choc provoqué par l’accueil d’Étienne Pinte, alors maire de la ville, au nouveau président du château de Versailles, Jean-Jacques Aillagon, nomination qualifiée de « funeste » par celui-ci. À la surprise générale, la liste que je mène arrive très nettement en tête au premier tour (39% contre 25% à Bertrand Devys, le journal « Les nouvelles de Versailles » titrant  » Le Tsunami Mazières ») pour obtenir au deuxième tour plus de 63% des suffrages.

Je me présente aux élections législatives de 2012 en qualité de non-inscrit, avec le soutien de l’UMP et du Nouveau Centre, à la place d’Étienne Pinte sur la première circonscription des Yvelines. Ma suppléante est Suzanne Blanc, premier adjointe du maire centriste de Montigny-le-Bretonneux. Je remporte cette élection avec 56,75 % des voix et démissionne de la présidence de la CAPA.

Lors des élections municipales de 2014, je présente la « Liste d’union pour Versailles » et récolte dès le premier tour 55,04% des voix, je suis réélu maire lors du conseil municipal du 28 mars 2014.

En 2017, je choisis de me consacrer à la mairie de Versailles et de ne pas briguer un second mandat de député, en raison de la loi du 14 février 2014 interdisant le cumul de fonctions exécutives locales avec le mandat de député ou de sénateur.

Lors des élections municipales de mars 2020, ma liste obtient au premier tour 63,11% des suffrages et je suis réélu maire lors du conseil municipal du 27 mai 2020. Par ailleurs, je suis réélu président de l’agglomération de Versailles Grand Parc, le 7 juillet de la même année.

Carrière administrative

1987- mai 1989 : sous-préfet, directeur du cabinet du préfet de l’Allier. Mai 1989 et juin 1990 sous-préfet, directeur du cabinet du préfet de la région Franche-Comté.

De juin 1990 à mai 1991 , chef du bureau de l’organisation des préfectures au ministère de l’Intérieur.

De juin 1991 à mai 1993, j’effectue ma mobilité à l’Inspection générale des finances,

De juin 1993 à 1995 : chef de cabinet du ministre de l’Économie Edmond Alphandery, où je suis également les questions de décentralisation.

De 1995 à 2001, j’intègre l’inspection générale des finances où j’effectue des missions d’audit.

En 1998 et 1999, je suis rapporteur, puis rapporteur général du Conseil des impôts. En juin 1999, je publie La culture n’est pas un luxe, la fin du jacobinisme culturel, un essai sur l’analyse des politiques culturelles en France. Le mois suivant, je suis élu président de la Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture (FNCC, fédération pluraliste des élus à la culture). Réélu en septembre 2001, j’abandonne son mandat en mai 2002 (nommé président d’honneur).

En avril 2001, nommé directeur général de la Fondation du patrimoine, je lance les souscriptions et développe un site internet. Je prend l’initiative de créer le « G8 du patrimoine » rassemblant les huit grandes associations du patrimoine et participe ensuite au groupe de travail restreint spécialisé dans les questions culturelles pour le candidat Jacques Chirac.

En mai 2002, je suis nommé conseiller pour la culture et la communication du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. À Matignon, je suis notamment l’élaboration de la loi sur le mécénat, présentée et défendue par le ministre Jean-Jacques Aillagon et adoptée en juillet 2003. Fort de cette expérience locale, je joue un rôle très actif dans les arbitrages sur le train de mesures en faveur de la décentralisation culturelle.

En juillet 2004, je suis nommé président de la Cité de l’architecture et du patrimoine (CAPA) avec fonction également de direction général. Je relance le chantier arrêté depuis plusieurs mois après en avoir profondément repensé l’organisation afin notamment de préserver la grande galerie du bâtiment historique chef-d’œuvre de l’architecte Carlu. J’oriente la programmation vers les questions de l’urbanisme et de la ville et lance un programme de grandes expositions ainsi qu’un cycle de conférences intitulé « Défis de ville », mettant en présence grands élus et architectes-urbanistes.

En 2005, je suis nommé inspecteur général des finances et membre du haut conseil pour l’éducation artistique et culturelle.

En juillet 2006, je crée une pièce de théâtre nommée Commedia Cathodique, présentée au festival d’Avignon, dénonçant les dangers de la télévision spectacle.

En septembre 2007, la Cité de l’architecture et du patrimoine est inaugurée par le président Nicolas Sarkozy en présence de personnalités de l’architecture mondiale. Dans son discours, le président de la République reprendra ma proposition d’une grande consultation sur l’avenir du Grand Paris ouverte à 10 groupements d’architectes. En mars 2009, à l’occasion de l’exposition présentant les travaux des 10 équipes, Nicolas Sarkozy reviendra à la Cité en présence du maire de Paris et du président de la Région pour présenter à la presse le projet du métro du grand Paris et de ses gares.

L’exposition sur le Grand Paris accueillera plus de 200 000 visiteurs. Parmi les autres expositions marquantes que je programme sont à noter les deux expositions sur la problématique du développement durable (Habiter écologique et la ville fertile), les expositions à grand succès populaires (Architecture et BD, Les hôtels particuliers parisiens) ainsi que plusieurs monographies, Christian de Portzamparc, Vauban, Burlo Marx, Claude Parent.

En octobre 2009, je suis reconduit à la présidence de l’établissement public de la Cité de l’architecture et du patrimoine, et j’en démissionne en juin 2012 après avoir été élu député de la première circonscription des Yvelines.