MAIRE DE VERSAILLES
Bilan du second mandat (2014-2020)
Au terme de ce second mandat, nos engagements ont été tenus. Malgré une conjoncture budgétaire particulièrement défavorable, avec une baisse de moitié des dotations annuelles de l’État (passées de 20 à 10 millions €) et une explosion des ponctions de l’État au profit de villes en difficulté (de 0 € en 2011 à 4 millions € en 2019). En dépit de cela, nous n’avons pas augmenté la fiscalité. Huit ans sans hausse des taux des impôts. Et nous avons réduit notre endettement à un niveau historiquement bas. Les grands projets n’ont pas été ralentis, bien au contraire. Après le sauvetage et la transformation de l’ancien hôpital royal effectués au cours de notre premier mandat, celui-ci est marqué par l’achèvement du nouveau pôle d’activités autour de la gare des Chantiers qui accueille notamment le siège de Nature & Découvertes et le regroupement des activités de Léon Grosse. La poursuite de la réhabilitation du patrimoine historique, avec quelques opérations spectaculaires, comme celles de l’hôtel R (en haut de la rue des Réservoirs) ou du bâtiment de la Surintendance, à l’angle de la rue de l’Indépendance américaine et de la rue de l’Orangerie ont permis de créer de nombreux logements. Autant de clients potentiels pour notre commerce de proximité réputé, qui fait l’objet de tous nos soins. Sur le plateau de Satory, les pôles de la voiture de demain et de l’industrie d’armement sont en pleine expansion. D’une manière générale, l’intercommunalité de Versailles Grand Parc nous a amené une nouvelle capacité de rayonnement. Nous bénéficions pleinement du transfert de la compétence économique à l’agglomération qui comprend, avec Vélizy, le premier centre d’affaires d’Île-de-France, après La Défense. Notre ville bénéficie d’une couverture sanitaire et d’un tissu associatif remarquables. Le centre d’hébergement pour personnes en situation de handicap Éole et l’Ehpad communal Lépine Versailles ont été totalement réhabilités. Un projet de pôle de santé sur la dépendance est en cours pour remplacer l’ancien Ehpad Providence. Face à la menace grandissante de pénurie de médecins en France, nous avons mis en place une politique active de soutien à des maisons médicales tenues par des médecins libéraux. Le secteur du logement social a fait, pour sa part, l’objet d’importants investissements : créations de nouveaux bâtiments, mais aussi opérations de réhabilitation de très grande ampleur à Bernard de-Jussieu et Sans-Souci. Une nouvelle maison de quartier est en construction quartier Richard Mique. Nos écoles font l’objet d’un soin tout particulier. De nombreuses actions spécifiques ont pu également être menées : multiplication des projets artistiques et culturels, création de potagers dans nos écoles, introduction d’aliments bio y compris dans les crèches où le taux d’accueil des enfants atteint dorénavant 70 % grâce aux différentes formules existantes. L’effort de la mairie, dans le contexte budgétaire très dégradé que nous connaissons, a été constant et a permis de remettre à neuf beaucoup d’établissements dédiés à la petite enfance, plus particulièrement tous les multi-accueils, et lancer le projet la Farandole. La Ville de Versailles a investi dans le renforcement de sa police municipale en développant rapidement la vidéo-protection, en dotant les policiers municipaux d’armes à feu et en réorganisant son service afin de lui conférer une plus grande efficacité et présence sur le terrain. La vitalité d’une ville se mesure aussi dans sa capacité à y vivre pleinement ses centres d’intérêt. À Versailles, il est possible de pratiquer toutes sortes d’activités sportives et nos clubs amateurs enregistrent de brillants résultats. La Ville investit pour que les équipements mis à leur disposition soient constamment rénovés et améliorés : sauvetage de la piscine de Satory, rénovation des terrains du Tennis Club et des vestiaires du club de rugby, création de deux nouveaux terrains synthétiques… La richesse de notre vie culturelle est reconnue par tous. Outre l’excellente réputation de nos institutions de formation artistique, de notre théâtre, du tissu associatif, Versailles dispose d’une programmation d’événements et de spectacles digne d’une très grande ville. Le sauvetage et la rénovation prochaine de nos cinémas de centre-ville est un bel acquis. L’accueil de la première Biennale d’architecture et de paysage, le Mois Molière, Histoire de Lire, les festivals de jazz, d’orgue, Electrochic… sont autant d’événements qui rythment désormais les saisons culturelles. En adoptant pour devise de notre politique d’urbanisme, celle de « Versailles, ville-nature », nous affirmons une forte identité. Celle d’une ville équilibrée, respectueuse de la biodiversité, attentive aux espaces verts, ayant renoncé à l’emploi des désherbants chimiques depuis plus de 10 ans. Nous avons ouvert des jardins familiaux, multiplié les passages végétalisés entre les quartiers, les pistes cyclables et les Zones 30, des domaines dans lesquels la Ville a reçu plusieurs récompenses. Sans oublier la propreté urbaine, sujet complexe qui mobilise nos efforts et ceux des Versaillais.
Bilan du premier mandat (2008-2014)
De 2008 à 2014, notre action a tout d’abord porté sur la maîtrise de la fiscalité et des tarifs municipaux. En décélération continue pendant 5 ans, les taux des taxes foncières et d’habitation sont restés fixés à 0 % depuis 2 ans. Le coût des prestations assurées par la Ville a progressé en six ans sur un rythme inférieur à celui de l’inflation, en particulier pour les premières tranches du quotient familial. Nous avons contenu, comme promis, la progression moyenne des taux de notre imposition locale à 1,15 % sur la période (hors hausses du ressort de l’État), et limité au maximum la pression financière sur les Versaillais, tout en améliorant notre offre de service. Cet effort s’est appuyé sur le développement des activités économiques, dans un contexte particulièrement difficile en raison de la crise, mais aussi de l’augmentation des diverses péréquations effectuées par l’État au détriment des villes réputées riches comme la nôtre. Notre souci quotidien de bonne gestion s’est accompagné d’une politique dynamique d’investissement s’appuyant sur la recherche systématique de partenariats et d’autres concours financiers. Les crèches inter-entreprises ont ainsi permis l’ouverture de 107 nouvelles places, sans peser sur le budget de la Ville. D’importants chantiers tels que ceux de l’ancien hôpital Richaud ou de la Cour des Senteurs ont été financés grâce à la création de logements construits par des opérateurs privés. L’implantation de nouveaux grands comptes, tels que Blizzard, désormais l’un des plus gros employeurs privés de Versailles, ont également contribué à générer des recettes nouvelles. Grâce à cette politique, la dette de la Ville – traditionnellement peu élevée – a pu être diminuée pour atteindre le niveau historiquement bas de 58 millions d’euros en 2013. Si le premier de nos engagements consistait à ne pas imposer aux Versaillais de contribution excessive, nous avons aussi tenu à honorer les autres : au bénéfice de la famille, de la sécurité, des personnes âgées, de l’éducation, du sport ou de la culture. Citons, par exemple, le Plan Sport qui nous a permis de réhabiliter en profondeur nos équipements. Certes, nous sommes conscients que beaucoup reste encore à faire. Mais ce que nous avions annoncé a été tenu, et souvent dépassé, notamment en matière d’amélioration de la voirie, d’aménagement urbain ou de jardins. Ces réalisations témoignent également de l’attention particulière que nous portons à déployer notre effort collectif dans tous les quartiers de la ville, et pour toutes les tranches d’âge sans exception. Nous sommes tous profondément convaincus que vivre à Versailles est une chance que nous devons nous efforcer de préserver, pour nous comme pour nos enfants. C’était le premier de nos engagements et nous le tiendrons jusqu’au dernier jour de notre mandat.
PRESIDENT DE VERSAILLES GRAND PARC
Dix-neuf communes composent la communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc. Créée en 2010, son ambition est développer de nouvelles synergies entre les villes afin d’offrir les meilleurs services de proximité aux 270 000 habitants. Elle regroupe actuellement les communes de Bailly , Bièvres, Bois d’Arcy, Bougival, Buc, Châteaufort, Fontenay-le-Fleury, Jouy-en-Josas, La Celle Saint-Cloud, Le Chesnay, Les Loges-en-Josas, Noisy-le-Roi, Rennemoulin, Rocquencourt, Saint-Cyr-l’Ecole, Toussus-le-Noble, Vélizy-Villacoublay, Versailles & Viroflay. J’ai l’honneur d’en être le Président depuis sa création. Cette agglomération s’étend sur près de 12 400 hectares et compte près de 270 000 habitants.